Patrimoine

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Son Patrimoine

Ettendorf est à la limite du Kochersberg et du Pays de Hanau. Il est, à première vue, un village « ordinaire » mais en fait, riche de la superposition et du mélange des caractéristiques des deux cadres naturels cités précédemment.

Ses maisons à pans de bois

Certaines très vastes (fermes de propriétaires) ou modestes (maisons de journaliers ou artisans), sont coquettes et bien conservées. Elles nous parlent des techniques de construction de nos ancêtres mais aussi de leur vie quotidienne, de leur métier, leurs unions, leur foi, par les sculptures et gravures sur les poteaux corniers, sur les linteaux, dans les niches, encadrements de fenêtres, balcons en bois, abreuvoirs, escaliers de pierre...

Ses Calvaires

Ils sont au nombre de dix-sept, disséminés dans le village et dans les champs. Le plus ancien date de 1723. 

Il est amusant et étonnant de se laisser surprendre, lors d’une promenade, par leurs sculptures et leurs gravures, à la fois belles et naïves, qui nous parlent aussi du passé et de la foi profonde de nos ancêtres.

Au cimetière, il y a un calvaire remarquable par la position baroque de ses personnages : présence de Sainte Marie-Madeleine implorante et d’un angelot en train d’ouvrir une urne. Ce monument est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis le 28 juillet 1937.

Sa nécropole juive

Elle est un autre monument classé historique depuis le 19 janvier 1995. De taille modeste à sa création autorisée au début du XVème siècle, il est un des plus vastes et des plus anciens cimetières juifs de la région. On estime qu’il recèle 1300 sépultures sur ses 3,7 hectares. La plus ancienne date de 1592. Pour la communauté juive, Ettendorf est un lieu de souvenir où, pas moins de 26 communautés ont et continuent d’inhumer leurs défunts depuis cinq siècles. Havre de paix, à l’abri des regards, ce cimetière reflète l’évolution de l’art funéraire juif depuis le XVIème siècle sans discontinuité. Son histoire reste à écrire.

Son patrimoine naturel

Il est tout aussi remarquable. Sur ses petites collines aux noms typiques de Neuenberg, Biebelsberg, Englischerberg, Katzenberg, Schafberg mais aussi de Galgenberg(colline de la potence) et de Vogelsgesang (colline du chant des oiseaux) s'étalent 60 hectares de vignes, de vergers anciens avec de nombreuses variétés de fruits dont la quetsche à épines qui pousse à l’état naturel. Une partie des versants de ces collines calcaires est laissée à l’état sauvage, constituant un refuge pour les petits animaux et rappelle, en été, le fouillis de la végétation provençale. Le territoire de la commune est sillonné par de nombreux chemins ruraux permettant de splendides promenades et possède plusieurs points de vue qui portent le regard au loin sur les Vosges et sur la plaine vers Strasbourg.

Textes : M.J. Weiss

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