Traditions
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Les crécelles de Pâques :
Les enfants de 13 ans et moins évoluent dans le village le Vendredi Saint et le Samedi Saint munis de "beleppe", de "ratsch", de "rappel" qui font beaucoup de bruit. Selon leur lieu d’habitation, ils se répartissent en deux groupes rivaux : les "Owerlander" issus de la partie haute du village, vers Ringeldorf, et les "Nederlander" de la partie Ouest du village, le presbytère, l’église et l’école constituant la frontière. Il leur appartient de remplacer les cloches devenues silencieuses depuis le soir du Jeudi Saint. Ils parcourent le village en chantant à tue-tête des comptines en alsacien qui annoncent les angélus et les offices religieux. Jaloux de leur territoire, il arrive que les deux groupes s’affrontent, poussés par les grands de 13 ans appelés "meister" et munis de grandes perches. Durant le Samedi Saint, grimés et déguisés, ils passent de maison en maison pour réclamer leur part de "garçons de Pâques" sous forme d’oeufs, de lard, de vin et d’argent. Le jour de Pâques, ils se réunissent pour manger le produit de la quête chez un grand de 13 ans. Pour rien au monde, les enfants du village ne voudraient manquer à cette manifestation très occupante et fatigante, et les adultes de les faire chanter et rechanter leurs textes annonciateurs.
La bretzel de Nouvel An :
Grand gâteau en pâte levée et en forme de coeur croisé renforcé par une natte en sa partie inférieure. La coutume voulait que chaque parrain offre à ses filleuls, à Nouvel An, un tel gâteau, avec les étrennes s’il en avait les moyens. Dans le village s’organisaient des parties de jeux de cartes à 5 joueurs "Bratschdalle üsskarte" dont l’enjeu était le gain de ces grands gâteaux. Nous continuons chaque année à commander auprès du boulanger du village, à Nouvel An, des bretzels.
La légende du "Schellenmännele" :
C'est l’histoire de ce petit bonhomme qui hante les vignes du village et qui porte des clochettes d’argent. Quand fleurit la vigne, on peut entendre, de façon plus ou mois forte, le tintement de ses clochettes. Il est là pour nous faire connaître si le vin sera bon. N’oublions pas le chant de Noël du Veilleur de nuit d’Ettendorf, chanté par le veilleur dans les rues du village jusqu’en 1880.